mercredi 22 mai 2013

"Les disparus de la malle-poste", un roman d'Evelyne Brisou-Pellen



Quelques personnages du livre :

Les parents de Stan
 Ils habitaient au château du Lars qui a été incendié l'été 1789. Les flammes sortaient de partout. Le château a été incendié car les paysans voulaient juste brûler tous les registres du Seigneur et ils voulaient manger. Le père de Stan est mort car il voulait sauver les chevaux. Seul un cheval blanc ( Révolution ) sortit des flammes mais il en sortit aveugle.

Rosalie
Rosalie était la femme de Claude ( postillon ) et elle était probablement enceinte. Elle avait plusieurs enfants dont Armoire et Belle-de-nuit. Elle voulait divorcer de Claude qui buvait.

• Yves
Yves était le palefrenier de Tue-Loup, il travaillait bien. Lorsque Claude fut renvoyé, il devint troisième postillon de l'auberge de Tue-Loup.

•  Philippe
Philippe était le fils du cordonnier et le commandant de bataillon de la Garde Nationale. A Reims, Philippe a pu intercepter des charrettes, car Robespierre a été guillotiné donc Stan, Hélène, Nazaire et les autres prisonniers de Tue-Loup sont libres grâce à Philippe.



Fusilier de la Grade Nationale 1795, Antoine Glédel, 2008


•  Hyacinthe
Hyacinthe est un garçon de 11 ans qui est né sans la parole, donc il s'exprime avec des gestes. Il a été abandonné sur une route où Pancrace l'a recueilli et il est devenu marmiton de Pancrace puis palefrenier. A la fin de l'histoire, il réussit à faire sauver les ci-devants (nobles) en les faisant échapper et il leur a créé des faux passeports en suppliant Pancrace.

•  Nazaire
Au début, Nazaire fait une mauvaise impression car c'était un mendiant et il a parlé une fois en langage de brigand car il a fait partie d'une bande de brigands. Cette impression évolue car il devient chef d'écurie à Tue-Loup et avant, à Paris, il a été sans-culotte et a été déçu par les abus des révolutionnaires. Il était postillon et loueur de chevaux. Tout cela, on le découvre à la fin de l'histoire.

 Portrait d'un sans-culotte, Louis Léopold Boilly

 ( Mathilde )

Des références à la période de la Terreur

Dans le livre Les disparus de la malle poste, l'histoire se déroule à la période de la Terreur. En 1793, le comité de salut public est instauré pour appliquer le régime de la Terreur ( politique qui vise à sauver la République en arrêtant et en exécutant les royalistes, les conspirateurs… : tout le monde peut être suspect ). Robespierre est le chef de la Terreur. Danton et Camille Desmoulins étaient des révolutionnaires qui soudainement ont été jugés trop modérés et ont été exécutés. Alors le peuple se demande qui était ou n'était pas ennemi du peuple.
 

Les comités de surveillance
 Le 21 mars 1793, la Convention décide que toutes les communes devront créer un comité de surveillance pour surveiller le comportement des citoyens. Les comités de surveillance sont composés de sans-culottes chargés de repérer les suspects et ennemis de la république. Néanmoins, les sans-culottes prennent des décisions arbitraires, ils n'ont pas besoin de fournir de preuves pour procéder à l'arrestation de personnes.
  • La cocarde
Le nouveau calendrier devait être respecté, des inspecteurs sillonnaient le pays pour vérifier la tenue vestimentaire. La cocarde devait être portée sinon les citoyens prenaient le risque d'être emprisonnés pendant huit jours. La cocarde était le symbole de la République.


  •  Les faux papiers
 Pendant la Terreur, celui qui voyageait avec des faux-papiers était arrêté puis guillotiné.
( Florian V., Silvio et Alexandre )

 Illustrations de la période de la Terreur

 
 Nous voyons sur cette image des membres du comité du salut public devant une exécution. Auteur : Pierre-Antoine Demachy
Titre : Exécution sur la place de la révolution (vers 1793)
Lieu de conservation : musée Carnavalet à Paris
Camille Desmoulins


Portrait de Camille Desmoulins par Jean-Sébastien Rouillard, Château de Versailles,  1835

Danton 


Portrait de Danton par Constance-Marie Charpentier, Musée Carnavalet, 1792


Robespierre

École française du XVIIIe siècle, Portrait de Maximilien Robespierre, musée Carnavalet.

                                                                                                                                           ( Antonin et Florian )

Les changements apportés par la Révolution Française
Dans le livre d' Evelyne Brisou-Pellen intitulé Les disparus de la malle- poste, nous avons relevé quelques informations sur les changements apportés par la Révolution Française. Tout d'abord, il y a eu des changements dans la société : « Pour engraisser leur seigneur en lui payant le cens, le roi en lui versant la taille, l'église en lui donnant la dîme ». En effet avec l'abolition des privilèges dans la nuit du 4 août 1789, maintenant tous les Français sont égaux et payent les impôts. 
Ensuite, il y a eu des changements dans les poids et mesures, ce qui favorise les échanges dans tout le pays. Par exemple, « Aujourd'hui on parle en kilomètres »( avant  la Révolution, on parlait en lieues ), « on ne compte plus en aunes mais en mètres ».
Usage des nouvelles mesures, estampe, Labrousse et Delion, Paris, 1800

Puis, nous avons relevé que la façon de rendre la justice avait changé : « Notre République a institué une justice indépendante, ce n'est pas la justice seigneuriale comme autrefois ». En effet, les seigneurs n'ont plus aucun pouvoir de justice. La déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen datant du 26 août 1789 a supprimé la torture. Nous avons lu dans le roman : « Il se rappela que la révolution avait supprimé la torture », cela veut dire que l'on ne peut plus faire souffrir pour avoir des réponses. C'est un des droits fondamentaux du citoyen .

Enfin, nous avons lu une allusion à Olympe de Gouge, qui s'est battue pour les droits de la femme : « C'est en mémoire d'Olympe de Gouge, ignare ! Une femme remarquable qui nous défendait et qui a écrit la déclaration de la femme et de la citoyenne ».



( Wikimedia commons )

( Stéphane, Jasmin, Anaïs, Marie et Éloïse )


Des références à la Première République 
La première République a été mise en place en septembre 1792 . En janvier 1793, Louis XVI a été guillotiné.
Exécution de Louis XVI, 21 janvier 1793 : Le bourreau présente la tête du roi Louis XVI , gravure anonyme du XVIIe siècle, Musée Carnavalet 


La royauté est supprimée car comme dans le livre  Les disparus de la malle- poste  sur les jeux de cartes il n'y a ni roi ni reine.
Jeu de cartes sous la Terreur dessiné par Jacques-Louis David, 1862, Bibliothèque Nationale de France.

Pendant cette période, on change de calendrier , c'est le calendrier républicain. Dans ce calendrier chaque semaine est composée de 10 jours. Les 12 mois sont : vendémiaire – brumaire – frimaire – nivôse – pluviôse – ventôse – germinal – floréal - prairial- messidor – thermidor – fructidor. Les saints sont supprimés pour être remplacés par des noms communs : le calendrier est déchristianisé.


Calendrier républicain, Debucourt, Philibert Louis, 1794, Bibliothèque Nationale de France


La Carmagnole, gravure coloriée, Musée Carnavalet

« Des hommes moustachus, l'air décidé, foulard autour du cou, haranguaient la foule. La plupart portaient un sabre de plusieurs pouces de long à la ceinture, d'autres une pique à la main. On aurait dit des brigands, si ce n'était ce bonnet phrygien, cette veste courte qu'on nommait carmagnole, et surtout ce pantalon rayé caractéristique. Les sans-culottes de l'armée révolutionnaire ! »

 Extrait tiré du roman de Brisou-Pellen : Les disparus de la malle poste.

( Benjamin, Adrien, Maxime, Guillaume, Antoine )

mardi 23 avril 2013

"Deux graines de cacao", un roman d'Evelyne Brisou-Pellen





Un résumé du début du livre :

 Au XVIIIème siècle, en France, Julien, un enfant de 12 ans, découvre qu'il a été adopté. Julien décide donc de s'enfuir. Arrivé au port de Nantes, il voit un bateau s'appelant le « Prince sauvage » qui va partir. Le jeune homme supplie le capitaine qui finit par céder. Il est donc engagé comme mousse et part pour les Antilles avec Gabriel, le nouveau chirurgien : il le connaît, car c'est l'infirmier de son pensionnat. Bien vite, l'équipage a des doutes sur la destination du bateau. Les passagers sont maintenant persuadés que c'est un navire négrier. Le capitaine fait route vers l'Afrique pour acheter des esclaves. Arrivé en Afrique, Gabriel veut s'enfuir avec le jeune mousse, mais celui-ci refuse. Il veut savoir ses origines. Le « chirurgien » finit par rester et ils repartent sur le voilier rempli d'esclaves.     Vont-ils arriver à Haïti ? Julien va-t-il retrouver ses parents ? Et si oui, est- ce qu'ils voudront bien de lui ? Toutes ces questions hantent l'esprit du mousse.

Le portrait de quelques personnages :
 
  • Victoire Abalain
Victoire Abalain est la soeur de René Abalain qui a élevé Julien en France. C'est un personnage complexe: sévère mais aussi attachante car sa vie n'a pas été facile. Victoire est la « patronne » de Julien sans savoir que celui-ci est son fils. Elle dirige la plantation de cacao. Elle prétend ne jamais avoir confié l'éducation de Julien à son frère René. Quand Victoire comprend que Julien est son fils, elle s'excuse et lui confie un coffret qu'il doit remettre à René quand il rentrera en France. Si Victoire est si dure, c'est parce que quand elle était plus jeune, elle avait vu ses parents se faire torturer et tuer, elle avait été violée. 
( Alexandre )
 
  • Gabriel, l'ami du héros
Gabriel  est un jeune garçon de 15 ans. Il était maltraité par son père,qui était capitaine d'un bateau (il tapait tous les jours Gabriel et il disait que c'était pour l'habituer quand il serait à son tour capitaine). Gabriel est devenu aide infirmier à l'école de Julien pour ne pas être avec son père. Quand Julien partit de l'infirmerie pour aller sur le bateau « Le prince sauvage », Gabriel le suivit. Gabriel a fait croire au capitaine du bateau qu'il était chirurgien, pour être accepté sur le bateau. Sur le bateau Gabriel aidait Julien pour la cuisine et le ménage. Julien et Gabriel dormaient sur « un sac à patates » dans la soute du bateau. Quand ils furent arrivés, Gabriel et Julien avaient peur, ils ne se sentaient pas en sécurité avec tous ces noirs autour d'eux. Gabriel devait choisir les esclaves, car le capitaine le lui avait demandé. Gabriel était sceptique mais a bien voulu. Il a choisi 124 esclaves en bonne santé, avec des bonnes dents, pas vieux ....Enfin les esclaves sont choisis, ils sont tous attachés deux à deux, reliés par des colliers de fer; mais Gabriel se fait mal voir par le capitaine car il a mal choisi  ces esclaves. Gabriel n'accepte pas que deux des esclaves soient morts, donc il décide de demander au capitaine d'enlever les chaînes des esclaves.
( Amélie )
 
  • Victoire Abalain et Télémac
Victoire Abalain est la soeur de René Abalain, le père adoptif de Julien. Elle dirige la plantation de cacao en Haïti. On y pratique la cueillette et l' écabossage. Un jour, Younne, un homme avec qui Julien a fait le voyage de France,  lui raconte l' histoire de Télémac, un esclave qui a pris le fouet de son maître et s'est enfui de la plantation. Après plusieurs jours de  traque, son maître l'a retrouvé et lui a mis un collier avec des pics énormes pour qu'il ne puisse approcher personne. Puis il lui a coupé la main avec laquelle il a pris le fouet. Quelques jours plus tard, son maître est tombé malade et l'a accusé de l'avoir empoisonné. Comme châtiment, Télémac a été brûlé alors que normalement les maîtres n'ont pas le droit de torturer les esclaves, car c'est marqué dans le Code Noir.
( Guillaume ) 
 
 
 
La vie sur le navire négrier :
 
En 1819 Julien, 12 ans, est à bord du navire « Le prince sauvage ». Le jeune garçon ne trouvait pas sa place avec les autres sur le bateau. Il dort dans la soute à pain sur des sacs de biscuits. Les cales du navire se situaient en- dessous de la ligne de flottaison là où l'on ne pouvait pas avoir de hublots. Dans le bateau il y avait des cochons et des poules pour nourrir les officiers. Julien et Gabriel, eux, mangeaient des biscuits et buvaient du café. Les officiers du bateau étaient chaque jour de mauvaise humeur : le capitaine passait son temps à faire le point du navire pour ne pas échouer. A bord de « Prince sauvage » il y avait un chat qui était plus important qu'un matelot car il empêchait les rats d'envahir le navire et qu'il coule. Il ne fallait surtout pas lui donner à manger autre chose.        Dans l'entrepont, Julien et Gabriel avaient découvert une caisse remplie de haches et de coquillages, ce qu'ils trouvaient très étrange.
Le navire fit alors escale en Espagne notamment en Corogne pour récupérer de l'eau. A cet endroit Gabriel essaya de convaincre Julien de rentrer chez eux. Julien refusa avec colère et aucun regret, il voulait absolument aller à Haïti.
Le navire reprit la mer deux jours plus tard. Puis le capitaine fit une annonce à l'équipage. Il expliqua que le bateau ferait de nouveau escale en Afrique pour acheter  et faire embarquer des esclaves et que par la suite ils iraient aux Antilles, non pas à Haïti...
( Léa )
 
 
 
Quelques recherches et illustrations sur l'histoire du cacao :
  
Chocolaterie Nestlé : fèves de cacao torréfiées ( Wikimedia commons, 2008 )
  
  Les fruits du cacaoyer, appelés cabosses, poussent, à la suite des fleurs, directement sur le tronc ou sur les branches principales (cauliflorie). Elles contiennent des dizaines de graines rassemblées en épis, les fèves de cacao, riches en amidon et en matières grasses, et qui renferment aussi deux alcaloïdes : la théobromine, diurétique et stimulante, et la caféine (en plus faible quantité que le café). Environ 250 000 personnes ont été réduites en esclavage pour la culture du cacao, contre 5 millions pour le sucre et 2 millions pour le café. Au XVIIIème siècle, beaucoup d’enfants sont vendus pour travailler dans les plantations de cacao. Ils sont enlevés à leur famille et contraints à l’esclavage contre la promesse d’une éducation ou d’un jouet.
( Manon et Fanny )
 
 
 
L'histoire du chocolat :
Chocolat ( Wikimedia commons, 2005 )
 

Hernan CORTES, un conquistador espagnol, découvre le breuvage chocolaté en 1519. Il est  le premier ( en 1528 ) à en rapporter en Europe à Charles Quint, roi de Castille et empereur romain germanique : cette boisson amère, écumeuse et poivrée retient alors l'attention lorsqu'on y ajoute du miel. Dès le XVIIe siècle, le chocolat devient une ressource très appréciée de l'aristocratie et du clergé espagnol. Son commerce s'étend alors aux autres colonies espagnoles comme les Pays-Bas espagnols. La première expédition commerciale pour l'Europe daterait de 1585. Le chocolat est alors toujours servi comme boisson mais les Européens ajoutent du sucre et du lait pour neutraliser l'amertume naturelle, ils remplacent le piment par de la vanille. Les plus nobles pouvaient en manger comme par exemple les monarques  et gens de noblesse. Durant plusieurs siècles, le mode de fabrication du chocolat reste inchangé. Dans les années 1700, les moulins mécaniques servaient à extraire le beurre de cacao, ce qui aide à créer du chocolat qui reste dur. Au début du XIXe siècle, les premières fabriques de chocolat apparaissent en Europe, avec les futurs grands noms (notamment Philippe Suchard qui lance Milka) de ce qui va devenir, au milieu du siècle, l'industrie chocolatière. En 1828, Coenraad Johannes van Houten réalise la 1ère poudre de cacao grâce à une presse hydraulique. Il réussit à durcir le beurre de cacao sous forme de pain qui peut ensuite être réduit en poudre. Pour conclure, au début des années 1900 apparaissent les premières barres chocolatées.
( Eloïse et Marie )
 
 
Une illustration sur le commerce triangulaire :
 
Commerce triangulaire ( Wikimedia commons, 2007 )

( Wikimedia commons )
 
Les bateaux partaient d'Europe chargés de marchandises de faible valeur. Ils arrivaient en Afrique où ces produits étaient échangés contre des esclaves noirs. Les navires négriers traversaient ensuite l'Océan Atlantique direction les Antilles où les esclaves étaient débarqués. Ils travaillaient alors sur des plantations agricoles Les récoltes (sucre, tabac, café) étaient chargés sur les bateaux qui repartaient vers le continent européen.
( Amélie, Lainoa, Fanny et Eléa )
 
 
La rédaction d'une suite d'un extrait du roman à l'aide de notre leçon d’histoire sur les Traites négrières :


A l'âge de douze ans, le héros du roman, Julien, découvre qu'il a été adopté. Il veut s'enfuir vers les Antilles à la recherche de ses origines et pour cela s’embarque sur un navire marchand. « -Je me rappelle, dit alors Julien, qu'à Mindin, le capitaine a dit de faire monter le charpentier discrètement et d'attendre pour embarquer les miroirs et les perles. -M’étonne pas. Les miroirs, le papier doré, les cauris, les perles, c'est aussi révélateur qu'un faux pont. Ça sert à acheter les esclaves en Afrique.  Gabriel semblait pétrifié. Un navire négrier..., souffla-t-il... comme s'il n'arrivait pas à s'en persuader . Un navire négrier ! Je ne veux pas.... Il ne faut pas rester ici. Il faut débarquer au premier port. -Le prochain port ? fit Jos avec un rire grinçant. Le prochain port où on fera relâche sera un port... »

A vous de poursuivre le récit des aventures de Julien et ses amis à bord du navire à l'arrivée au prochain port puis à bord du navire.

•  « ...un port du Golfe de Guinée en Afrique. Là-bas, le capitaine achètera des esclaves noirs contre des marchandises de faible valeur. Arrivés au port, les charpentiers déchargeront les marchandises du navire. Ensuite, on les regardera revenir avec des esclaves qu'ils enchaîneront les uns aux autres pour éviter les rebellions. Dans le navire négrier, ils auront chaud et auront  des maladies.
Le navire repartira vers l'Amérique Centrale. Les esclaves seront vendus à des propriétaires européens d'exploitation agricole. Ils travailleront gratuitement sur  les plantations avec une surveillance étroite selon les lois que regroupe le Code Noir. »
 
Code noir, Louis XIV, 1685 ( Wikimedia commons )
( Victor et Kathleen )
 
•  « ... sera un port en Afrique, dans le Golfe de Guinée ! Énormément d'esclaves noirs vont rentrer dans la cale du bateau en échange de produits de faible valeur ! » C'était au XVIIIème siècle et les enfants étaient en route pour l'Afrique, sur l'Océan Atlantique. Arrivés en Afrique, les jeunes garçons eurent peur et observèrent la prise des esclaves avec frayeur. Les nègres étaient attachés par des jougs de bois, c'était inhumain ! Quelques heures plus tard, les esclaves étaient dans le navire. Julien entendit le capitaine qui disait que ce voyage serait long et qu'il fallait à tout prix que les esclaves restent en forme pour la vente et l'agriculture. Arrivés aux Antilles, les esclaves sont vendus à des propriétaires blancs. Les esclaves vont travailler dans les plantations de canne à sucre et leur vie est réglée selon le «Code Noir». Enfin, le navire repart en Europe où les villes de ports négriers s'enrichissent grâce au commerce d'esclaves noirs.
 
Saint-Sauveur, Marchand d'esclaves à Gorée, 1796, Bibliothèque des Arts décoratifs
( Léa, Manon, Mathilde et Louanne )